L’Effraie Coudréenne
La bibliothèque, siège social de l’association, a été choisie pour être le lieu de rencontres, d’expositions et pour son offre documentaire. L’association de proposer des observations pour tout public afin d’identifier les espèces qui nous entourent. Ces observations peuvent être effectuées dans le cadre d’une balade ou d’une visite sur un site communal ou bien à proximité immédiate dans le Jardin LPO et le Refuge à Papillons. Les personnes non adhérentes à l’association pourront participer à deux ou trois sorties-nature à l’issue desquelles, il leur sera proposé d’adhérer. L’adresse mail : effraiecoudreenne@gmail.com
Le bureau comprend deux co-présidents : M Gabriel Marais et Julien Avel-Cadot
Le trésorier: M Lionel Manceau
secrétaires: Alexis Landais
Edith Marais
Vendredi 23 juin 2023 : Sortie ornitho :
9h15.Le ciel est dégagé. Le beau temps laisse présager une belle sortie pour les 4 adhérent(e)s, accompagnés de Gabriel Marais. Le petit groupe prend la direction du Bac et au retour, il empruntera l’antique chemin sous Grande Valette en revenant par le chemin de l’Etang.12h00. Les haies préservées ont offert une belle palette d’oiseaux vus et entendus.
Une petite mésange bleu/ 18 09 2018.Coudray. Ph: Jean Paul
Biodiversité : le nombre d’oiseaux a diminué de 25% en près de 40 ans en Europe à cause de l’agriculture intensive, selon une étude.
Des chercheurs du CNRS et de l’université de Montpellier expliquent que le nombre d’oiseaux a notamment baissé de 57% en milieu agricole. Le réchauffement climatique joue également un rôle dans la réduction des populations de ces animaux.
Un tarier des prés sur une branche dans les Abruzzes (Italie), le 9 novembre 2020. (SAVERIO GATTO / BIOSPHOTO / AFP)
Les chiffres donnent le vertige. Près de 800 millions d’oiseaux ont disparu depuis 1980, soit 20 millions chaque année, selon une étude du Centre national pour la recherche scientifique (CNRS) et de l’université de Montpellier publiée lundi 15 mai dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). « Le nombre d’oiseaux a décliné de 25% en 40 ans sur le continent européen », souligne un communiqué de presse, et le chiffre atteint même « 57% pour les oiseaux des milieux agricoles ».
L’article à lire pour comprendre la crise de la biodiversité, qui menace l’avenir de nos sociétés
Le principal responsable de la réduction du nombre d’oiseaux est « l’intensification de l’agriculture », c’est-à-dire « l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides utilisée par hectare ». Le déclin est particulièrement fort chez les espèces d’oiseaux insectivores, notamment à cause de ces produits qui perturbent la chaîne alimentaire. L’augmentation des températures liée au réchauffement climatique a aussi un fort impact sur les populations d’oiseaux, selon les chercheurs. Le nombre d’oiseaux forestiers a également diminué de 18% et les oiseaux urbains de 28%.
Près de 75% de réduction pour certaines espèces
L’étude, menée en collaboration avec des chercheurs européens, l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier et le Centre d’écologie et des sciences de la conservation, s’est intéressée aux pressions liées à l’activité humaine sur les espèces d’oiseaux. Les scientifiques ont travaillé sur « le jeu de données le plus complet jamais réuni », affirme le CNRS, soit « 37 ans de données de 20 000 sites de suivi écologique dans 28 pays européens, pour 170 espèces d’oiseaux différentes ».
En France, l’un des pays où « la surface agricole exploitée de manière intensive est la plus élevée », le nombre d’oiseaux agricoles et forestiers « a diminué de 43% et 19% respectivement », tandis que « le nombre d’oiseaux nichant en milieu urbain a, lui, augmenté de 9%« . Le CNRS alerte sur le sort de plusieurs espèces, dont le moineau friquet, le tarier des prés et le pipit farlouse, dont les populations ont baissé de 75%. Les conclusions de l’étude « démontrent l’urgence de repenser le mode de production alimentaire actuel », conclut le communiqué de presse.
Publié le 15/05/2023 21:00Mis à jour le 15/05/2023 21:21
Information régionale:
VENDREDI 5 MAI 2023 – SORTIE ORNITHO A SANCE
Présents :Marjolaine, Marius, Maryse, Roselyne, Gilles, Michel, Edith, Gabriel.
Date |
Sortie |
Nbre de |
Adhérents |
Non |
Adultes |
Enfants |
Enfants |
Vendredi 13 mai |
ornitho |
8 |
8 |
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7 |
1 |
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Météo : nuageux, forte pluie de 11h00 à 11h20
Début de la balade vers 9h30. Guidés par Gilles et Roselyne nous faisons un circuit sur les terres de Sancé en longeant les haies. Ils ont cédé leur exploitation en 2021 ??? à Mélanie et Philippe qui continuent en bio (maraichage et production de lait). Depuis 30 ans de nombreuses haies ont été plantées; la plus grande parcelle fait 5ha.
Entrecoupée de pauses, la balade est très agréable dans un cadre superbe. L‘identification des oiseaux se fera par le chant, le feuillage et la végétation ne permettant pas l’observation dire
retour à la bibliothèque à 12h30.
Oiseaux observés :
- Pinson des arbres (strophe ponctuée par un final accentué)
- Moineau domestique
- Tourterelle turque (roucoulement formé de 3 notes non roulées)
- Rougegorge familier
- Sitelle torchepot (« l’oiseau qui sait compter» : huit, huit, huit…)*
- Tourterelle des bois (roucoulement monotone : crou ou ou ou ou…)
- Fauvette à tête noire (chant puissant et mélodieux aux sonorités flûtées, il débute par un babil grinçant)
- Mésange charbonnière (ti ti tut, ti ti tut… et aussi ti tu, ti tu, ti tu… et plus de 40 cris de communication)
- Mésange bleue
- Pouillot véloce (« le compteur d’écus » (pour les anglais) : tchiq, tchiq, tchiq…)
- Alouette des champs (chant en continu pendant le vol, vol ascendant en spirale puis redescend.)
- Faisan de Colchide
- Rossignol philomèle
- Rapaces indéterminés
- Pigeon ramier (roucoulement de 5 syllabes dont la deuxième est accentuée et plus longue.)
- Corneille noire
Mammifères observés :
- 2 Chevreuils
Malgré la pluie en fin de matinée, nous avons passé un très bon moment. A plusieurs reprises nous avons eu droit à un concert de chants d’oiseaux. Toutes les espèces présentes n’ont pu être identifiées.
Merci à Mélanie et Philippe pour leur accueil.
Commentaire sur les chants : avec l’aide du guide Delachaux « les chants d’oiseaux »
Cette recommandation intervient alors que la situation continue de se dégrader pour les oiseaux : près de la moitié des espèces sont en déclin dans le monde.
Article rédigé par
ASSEMBLEE GENERALE 10 février 2023
Nbre d’adhérents présents : 16 Nbre d’administrateurs présents : 8
- Les sorties et animations de 2022
Accueil des classes de l’école de Coudray par Jean-Paul lors d’expo ou de temps forts (
- Jean-Paul a effectué l’animation de la page de l’association sur le site de la commune.
- Merci à Gilles pour son aide pour la dépose et pose des nichoirs et de la caméra.
- Lucette et Thierry ainsi qu’Edith et Gabriel partagent l’activité du poulailler. Merci à Thierry qui entretien le jardin
PREVISIONS ET PROJETS 2023
- Le 4 février, fabrication de nids d’hirondelles rustiques, pose chez Julien et Marie-Ange bourg de Coudray et Alexis et Maxime : le Hameau
- Le 13 mai, sortie arbres avec Gérard CLOUET
- Le 28 mai, comptage de printemps des « oiseaux des jardins » au Local.
- Sortie en forêt de Bellebranche, balade le matin, pique nique et balade après midi
- Sortie à thème sur la Mayenne animée par Alexis (pour les adhérents).
- Caméra
- Ce printemps de mars à juin, nichoir du tilleul (en fonction de la fréquentation)
- Possibilité d’installer la caméra chez les adhérents (relevé d’images une ou deux fois par semaine). Le relevé se fera par Gabriel, les vidéo seront enregistrées sur une clé, la lecture et le tri sera feront par l’adhérent s’il le désire.
- Les arbres: Recherches d’arbres insolites ou remarquables
EVOLUTION DES STATUTS
Afin d’enlever tout doute de prise en charge par l’assurance en cas d’incidents lors de nos sorties nous ajoutons à l’article 2 qui détermine les objectifs « sur ou en dehors du territoire communal. »
- Composition actuelle du bureau
- Coprésidents : Jean-Paul Bonsergent, Gabriel Marais
- Trésorier : Lionel Manceau
- Secrétaires : Alexis Landais et Edith Marais
25 février 2023 porte ouverte à Sancé « le salon à la ferme ». Participation de l’Effraie coudréenne et d’MNE.
Vendredi 2 septembre 2022 – SOIREE PAPILLONS DE NUIT
Soirée consacrée à l’observation des hétérocères (papillons de nuit même si une partie de ceux-ci est diurne), organisée en collaboration avec « LE LOCAL, LA BOUTIQUE BIO PAYSANE ». Elle était gratuite et ouverte à tous mais limitée à 30 personnes pour des raisons pratiques.
Cette soirée devait se dérouler au LOCAL, route d’Azé à la sortie de Coudray, mais en raison des intempéries de la nuit précédente et des prévisions météorologiques incertaines, le Mille Club de Coudray a été choisi comme solution de repli.Olivier DUVAL, responsable pédagogique et entomologiste pour Mayenne Nature Environnement était invité comme intervenant.
Après la présentation de l’Effraie coudréenne et du LOCAL, Jean-Paul nous a lu un poème de son choix, « les papillons » de Gérard de Nerval.
Déroulement de la conférence
Différents points ont été abordés par Olivier, entre autres :
L’importance d’une nuit sans pollution lumineuse.
La transmission des observations de chacun qui permet aux scientifiques de mieux connaitre l’évolution et la répartition des espèces.
La transmission du savoir et des collections des scientifiques ou/et des passionnés afin que des outils et des connaissances ne se perdent pas au fond des « greniers ».
- …
Technique utilisée pour l’observation :
Un drap blanc avec une ampoule de forte puissance positionnée au milieu
Au bout de 30 à 45 minutes, des papillons sont venus se poser sur le tissu.
A l’aide de pots en verre nous emprisonnons les papillons, puis les comparons à la collection d’Olivier afin d’identifier l’espèce. Nous relâchons les papillons par la suite
Quelques espèces observées durant la soirée :
Petit lexique de la soirée :
- Hétérocères :
- Rhopalocères :
Ouvrages utilisés entre autres pendant la soirée
Autres espèces observées ou entendues
- Des frelons d’Europe se sont invités sur le drap près de la lampe sans perturber les observateurs.
- Des chauves-souris ont profité de l’aubaine de cet afflux de proies
- 2 crapauds communs
- Une Hulotte, une Chevêche d’Athéna et une Effraie des clochers nous ont gratifié de leurs chants et de leurs cris
Soirée très conviviale, nous espérons pouvoir, l’année prochaine, organiser cette soirée au LOCAL. Cela nous permettra peut-être de découvrir de nouvelles espèces.
Merci à la mairie de Coudray, au Local et ses adhérents qui ont participé à l’organisation et un grand merci à Olivier qui a partagé sa passion et ses connaissances…
Jean-Paul, Edith et Gabriel
A Mayenne!! Lu pour vous,le 18 août 2022!
Bonjour à tous,
Cette année L’Effraie coudréenne et l’association « AU LOCAL, La boutique bio paysanne », s’associent pour organiser la sortie papillons de nuit. Elle aura lieu AU LOCAL à Azé juste à la sortie de Coudray route de Château-Gontier.
C’est une bonne occasion de découvrir les insectes de nuit.
La soirée commencera à 21h00 par une conférence d’Olivier Duval de Mayenne Nature Environnement, naturaliste spécialiste des insectes. Nous continuerons par l’observation des insectes de nuit, surtout des papillons.
Pour ceux qui le souhaitent, il sera possible de pique-niquer sur place à partir de 19h00 (chacun apporte son repas). Le LOCAL proposera l’apéritif.
L’observation pouvant continuer tardivement, chacun pourra partir à l’heure qu’il souhaitera.
Nous vous conseillons de prendre vos précautions et de prévoir des vêtements en fonction de la température de la nuit. Les chaussures fermées ou de marche sont également conseillées pour la recherche éventuelle de vers luisants. Une lampe de poche peut être pratique mais la torche du téléphone peut faire l’affaire.
Le nombre de participants est limité, 30 personnes, donc pensez à vous inscrire soit:
– AU LOCAL lors de votre passage pour vos achats de légumes ou autres
– par mail effraiecoudréenne@gmail.com– par téléphone 06 76 65 63 88
Pour les véhicules, le parking du LOCAL sera utilisé en poussant un peu les limites habituelles. Pensez au covoiturage!
SAMEDI 20 Août 2022 – SORTIE PAPILLONS A FONTENELLE
Présents : Agnès et Rémi, Frédéric et Anne-Marie, Jean-Paul, Lionel, Jérôme, Nadine, Maryse, Marie-Antoinette, Edith et Gabriel.
Météo : agréable, température de 20-22° environ, légèrement nuageux
Départ de la balade à Fontenelle vers 10h10. Situé entre le Béron et la départementale 22, avec un dénivelé important, Fontenelle dispose de biotopes variés. Le mode de gestion du terrain permet à la biodiversité de s’installer. Seize espèces de papillons ont été observées, tous des rhopalocères (papillons de jour avec des antennes terminées en massue, les papillons de nuit étant des hétérocères avec des antennes non renflées à leur extrémités*).Le guide le plus utilisé pour les déterminations pendant la sortie était le « GUIDE ATLAS DES RHOPALOCERES , PAPILLONS DE LA MAYENNE » par MNE .Les papillons observés (pour certaines espèces mâle et femelle peuvent être différents) :
- Merci à Agnès et Rémi pour leur accueil, Fontenelle est un paradis pour la nature
Voici quelques papillons parmi les seize identifiés grâce aux supports de guides documentaires.
Assemblée générale : 24 juin 2022.
Le nombre de participants et la représentation de la municipalité a permis des échanges intéressants. Les comptes de l’association ont été approuvés à l’unanimité ainsi que le renouvellement du bureau. Nouvelle composition du bureau :
– Co-présidents : Jean-Paul BONSERGENT et Gabriel MARAIS
– Trésorier : Lionel MANCEAU
– Secrétaire et secrétaire adjointe : Alexis LANDAIS et Edith MARAIS
Présent à l’A.G, Mr Gadbin, maire de Coudray, nous a informés de l’avancement du projet de restauration et d’aménagement de la zone humide de la Bédennerie à Coudray.
Nous vous communiquerons les dates de sortie au fur et à mesure de leur programmation pour l’été et l’automne à venir. A retenir pour le moment la soirée du 2 septembre pour une conférence sur les papillons et insectes de nuit suivie d’observations (pièce jointe).
Pour 2023, nous proposons une sortie, particulièrement souhaitée, sur le thème de l’arbre est demandée. Nous vous proposons lors de vos balades de prendre en photo des arbres remarquables ou des situations insolites concernant les arbres et de transmettre leur emplacement. Nous pourrions en faire un inventaire et le partager. Cela peut faire un recueil intéressant.
Suite à l’expérience du printemps, la réalisation de panneaux sur un thème ou une espèce particulière est envisagée. N’hésitez pas à vous manifester le moment voulu. Vous trouverez également ci- joint le compte rendu de la visite du moulin de la Petite Bavouze du 27 juin. Belles observations durant ces mois d’été. Les membres du bureau.
Les martinets réinvestissent les nichoirs du moulin
En 2021, la restauration des façades du moulin de la Bavouze condamnaient à terme les martinets très présents depuis de nombreuses années nichés dans des cavités des murs créées par le temps « Si notre objectif est la restauration du bâtiment, la présence des martinets nous semblait indissociable dans l’environnement du moulin » explique M Yves Maurice. Conseillé par M.N.E et l’Effraie Coudréenne, les 8 nouveaux nichoirs sur les deux façades très fréquentés aujourd’hui, compensent de manière durable la perte des cavités. En béton de bois (très bonne tenue dans le temps), ils sont encastrés dans le mur, à l’abri, protégés par les bords de toits mais bien dégagés pour permettre une approche sans obstacles des martinets.
le 27 juin 2022.
L’association des refuges LPO de la Mayenne a fêté ses 100 ans
Le samedi 2 octobre 2021, c’est à Coudray, que l’association des refuges LPO de la Mayenne ont fêté les 100 ans de l’existence des Refuges LPO en France à l’occasion de l’ assemblée générale. Créé en 1921, Adrien Legros va créer le 1er Refuge LPO de France (Nord). La LPO est une association nationale et en Mayenne, les refuges LPO sont animés par un coordinateur. Au niveau national, Allain Bougrain-Dubourg est le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Au cours de la matinée, après avoir été accueillis par les élus, les LPO mayennais ont écouté la présentation de l’association locale l’Effraie Coudréenne. La trentaine de participants, venant de Pré-en-Pail, Loiron, Argentré, Louverné etc…ont visité les trois Refuges LPO crées sur la commune, qui ont donné lieu à des échanges d’expériences enrichissantes.. Tout d’abord, près de la Bibliothèque, le refuge est un espace mis à disposition par la municipalité, près de la garderie. Les enfants connaissent bien l’endroit pour l’avoir fréquentés dans le cadre des TAP et du centre de loisirs.
Le groupe s’est déplacé ensuite chez Mme Carole Le Merre qui a présenté les premiers aménagements du refuge avec la mise en place des nichoirs , tas de branches, carrés de pelouses non tondus. Enfin, les adhérent(e)s ont découvert le refuge LPO de M et Mme Marais. Depuis quelques années, le couple a aménagé, en fonction de ses observations, des lectures, et retours d’expérience avec LPO, des nichoirs, haies sèches, mangeoires, abreuvoirs.
Ce refuge particulier, aux portes de la campagne environnante, est devenu au fil du temps un lieu privilégié d’observations de la nature. Les oiseaux en toute saison peuvent y trouver un lieu pour les accueillir, les héberger et les protéger. Après le pique-nique partagé, M Jean Degand a ouvert l’Assemblée Générale. En Mayenne, il existe 246 refuges (228 particuliers) dont 14 établissements-associatifs, 2 collectivités, 2 balcons et 23 refuges ont été créée en 2021 par exemple au lycée agricole, IUT, le Cref de Laval et deux par des collectivités : l’éco-parc de La Gravelle et l’observatoire de M.N.E à Maisoncelles-du-Maine. « Chacun peut devenir ambassadeur de la nature, en étant inventif, curieux, attentif aux avis des connaisseurs, d’où l’intérêt d’instaurer des rencontres et animations entre les particuliers-refuge LPO, dans un même village ou un pays » conclut M Jean Degand
Renseignements : Jean Degand : tél 06 74 37 27 72
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Les papillons de nuit sont aussi beaux que ceux du jour !
Le vendredi 6 août 2021, l’association l’Effraie Coudréenne a proposé à ses adhérents une chasse aux papillons de nuit dans le jardin de M et Mme Gabriel Marais, président de l’association. Une météo inespérée a permis aux sept participants d’observer dix-sept d’espèces d’hétérocères (nom scientifique) et plusieurs vers luisants tout en écoutant les cris des chouettes. Fixé sur un cadre, derrière lequel était posée une source lumineuse, un drap blanc a permis d’attirer plusieurs papillons de nuit. Les papillons de nuit offrent un surprenant éventail de tailles, de formes et de couleurs. Si la majorité des papillons de nuit vivent la nuit, certains sont visibles le jour comme l’écaille chinée de forme triangulaire avec ses lignes géométriques. Il est facile de différencier un papillon de jour d’un papillon de nuit en observant leurs ailes et leurs antennes.
Jean Paul
Ci-joint le bilan établie par Lionel lors de la soirée papillons de nuit
– 5 familles : Crambidae, Erebidae, Geometridae, Noctuidae, Pyralidae
– 17 espèces : Udea ferrugalis, Crambus lathoniellus, Agriphila straminella, le Crambus des pâturages, l’écaille chinée, la Lithosie aplatie (manteau à tête jaune), le Manteau pâle, l’incertaine, la Brocatelle d’or, la Philobie alternée, La Citronelle rouillée, Noctua interjecta, le Casque, Goutte d’argent, , la Flamme, la Clédéobie étroite. Photos : Lionel Manceau
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La Chouette Chevêche d’Athéna
Avec une quinzaine de couples répertoriés sur la commune en 2018 lors du dernier inventaire des rapaces nocturnes, la chouette Chevêche est bien présente sur le territoire de Coudray.
Bourg ou campagne, nous pouvons l’observer de jour comme de nuit et pour certains d’entre nous, il n’y a qu’à regarder à sa fenêtre pour suivre les pérégrinations de la favorite de la déesse Athéna.
Début mai doit être approximativement la période d’éclosion des œufs qui sont blancs, ronds et presque aussi gros qu’une balle de ping-pong. Les chevêcheaux font alors 11g environ, ils sont recouverts d’un duvet. Le mâle, comme pendant la couvaison, va assurer à lui seul le ravitaillement encore pendant une dizaine de jours. Il passe une grande partie de la nuit à la chasse : micromammifères, insectes, vers de terre, batraciens, …, ses proies sont très variées.
En grandissant, les poussins deviennent plus résistants au froid, la femelle peut alors participer avec son partenaire au ravitaillement. Si jamais l’un des poussins meure, il est la plupart du temps mangé par ses frères et sœurs. Au bout de 3 semaines, ils commencent à s’aventurer à l’entrée du nid, puis à découvrir les environs. Ils ne sont bien sûr pas encore capables de voler, il leur faut attendre 2 ou 3 semaines. Les adultes se repèrent aux cris de leur progéniture pour continuer à assurer leur repas.
Si pendant cette période vous trouvez une petite chouette au sol, surtout ne l’emporter pas par soucis de la protéger. Les adultes sont dans les parages, ils veillent. Contentez-vous de la placer sur une branche par exemple ou mettez-la dans une cachette que vous aurez fabriquée (branchages ou boîte en bois de la taille d’une boîte à chaussures par exemple), avec un trou de 7 cm sur un des côtés et déposez la dans la zone au pied de l’arbre ou du mur si vous savez où se trouve le nid. Camouflez-la avec des branches et des feuilles mortes. Les parents continueront à s’occuper du petit…
Source : la Hulotte n°105: Lu par Gabriel Marais
Le loup fut présent en Mayenne mais autrefois…
Le mercredi 17 février 2021, nous avons tous lu cet article relatif au passage possible d’un loup dans notre département. Diantre ! En 2018, sa présence avait déjà été suspectée….peut-on lire également. Le doute pourtant persiste…A nouveau, ce dimanche21 février, le O.France dimanche propose un nouvel article sur le loup. Apparemment, il apparait qu’ en Mayenne mais nullement dans les départements limitrophes…Mais c’est là une belle occasion de citer également quelques extraits d’un ouvrage écrit sur cet animal qui a hanté l’imaginaire des Mayennais par Mme Isabelle Dufraisse…
De la préhistoire à nos jours, le loup fut un animal commun de la faune mayennaise. Les documents attestant sa présence sont peu nombreux. « Au Moyen-âge, le loup s’attaquaient au bétail mayennais« . c’est à cette époque qu’apparaissent les haies danses qui séparaient les champs et surtout protégeaient le bétail. En 1598, Jean Hiret, historien de l’Anjou, écrit (…) « En ceste année les loups mangent grand nombre d’enfants vers Craon , Château-Gontier... ». Dans le dictionnaire historique de l‘abbé Angot (page 566), nous lisons effectivement qu’à Saint-Fort, le 17 juin 1599, a lieue la sépulture de Perrine Beaumont, enfant de 9 ans, dévorée par les loups ainsi que le 23 Avril et le 2 août, deux autres sépultures (suite à des circonstances similaires) dans les mêmes conditions.
Le 17 février 1860, une longue battue organisée à St Mars sur la Futaie est venue à bout, lit-on, d’une louve dans le bois de la Hérouze, à l’origine de dommages dans la région. L’animal dont on a dit être le dernier spécimen, est toujours visible à la mairie. Mais il en fut encore abattu durant les dix années suivantes dans le nord du département. « Dans le dernier article, il est écrit que le dernier de l’espèce aurait été tué par un garde-chasse dans le forêt de Mayenne en 1895…où elle vivait avec ses petits ». Ce spécimen unique est précieusement conservé aux Musée des sciences de Laval.
27 décembre 1873 : Senonnes.
Les loups continuent leurs ravages du côté de Senonnes. « Samedi dernier, une bande s’est abattue dans une loge dépendant de la Gueulerie appartenant au nommé Nourry et y a dévoré 11 oies, en laissant 5 au fermier. On a remarqué leurs traces dans la loge et autour ainsi que dans ls chemins voisins et d’après ces empreintes ils paraissent assez nombreux. C’est la cinquième fois depuis peu de temps que ces hardis carnassiers commettent de semblables dégâts« . On suppose qu’ayant été chassés de la forêt de la Guerche, ils se réfugient dans un petit bois qui se trouve entre Senonnes et le Rouaudière. »
P.58 : Chroniques du Pays d’Azé / Château-Gontier-Bazouges….Azé d’Autrefois. 2018
Le loup, grâce aux lieux-dits, a laissé sa trace bien qu’éradiqué depuis un siècle. L’origine de ces noms prouve sa présence dans le Haut-Anjou avant la création du département mayennais. Voici quelques pancartes évocatrices parmi d’autres dont Guetteloup (Chatelain), Queue de Loup (Chemazé), Gripoil (Miré) .
« Il n’est pas de plus grande tragédie dans la nature que la disparition d’une espèce » Arthur A. Allen.
Sources: « La présence du Loup en Mayenne » écrit par Isabelle Dufraisse. (2012)
« Dictionnaire historique de l’abbé Angot »
« Ouest-France Dimanche. 21 février 2021 »
Le Héron Garde-Boeufs
Le héron garde-boeufs est un oiseau migrateur partiel. Le héron garde-boeuf est régulièrement observé sur notre territoire parmi les troupeaux de vaches. Rarement seul, souvent en groupe, il accompagne les bœufs dans les champs et se donne pour mission de les débarrasser des insectes parasites qui les tourmentent. Il est souvent confondu avec l’aigrette plus solitaire. Oiseau diurne et grégaire, il apparait souvent en groupe, notamment autour des points d’eau et des endroits où la nourriture est abondante.
Le héron garde-boeuf est légèrement plus petit que l’aigrette garzette. On le connaît sous deux aspects relativement différents : le plumage nuptial et le plumage d’hiver. Lors du plumage nuptial, il arbore des plumes orangées sur la tête, le dos et la poitrine. Son bec est jaune et ses pattes rougeâtres. En plumage d’hiver, son plumage est entièrement blanc. Son bec est orange, ses pattes verdâtres et sombres. Ce héron de petite taille donne la curieuse impression d’être bossu car, lorsqu’il est perché, il rentre le cou dans les épaules. Le garde-bœuf diffère des autres hérons par sa silhouette massive et son bec court.
Les deux sexes sont semblables.
Le juvénile ressemble aux adultes en hiver, mais il a le bec et les pattes noirs, devenant clairs très rapidement.
Le héron garde-boeufs mange des insectes (sauterelles, grillons, mouches), des poissons, des grenouilles, des petits oiseaux, des rongeurs.
Nourrir les oiseaux en hiver
Du fait de la raréfaction de la nourriture et de la rigueur des conditions climatiques, nourrir les oiseaux en hiver les aide à passer cette période difficile. Pour les curieux et les passionnés, cette activité permet d’identifier facilement différentes espèces et d’observer des comportements. Certaines précautions sont malgré tout utiles. La période, le type de nourriture, le mode de nourrissage, l’environnement …, sont importants et peuvent rapidement faire basculer cette intention positive en risque ou piège.
Par période de froid, la plupart des passereaux ne peuvent rester trop longtemps sans manger, c’est leur seule source d’énergie et au-delà de quelques heures pour certains c’est la mort assurée : « par une température de 0°C, un moineau domestique dont le ventre est vide ne peut espérer vivre que 15 heures » (1), « une mésange peut perdre 10% de son poids en une nuit » (2). Il faut donc être régulier dans l’approvisionnement de la mangeoire. L’oiseau s’adaptera au fait qu’elle soit vide à partir d’une certaine heure et saura trouver un autre lieu naturel ou artificiel pour se nourrir.
En fonction des possibilités nous adapterons la mangeoire. Ici une soucoupe sur un rebord de fenêtre, là une mangeoire suspendue à une branche, une boule de graisse dans un support prévu à cet effet (ne pas laisser le filet, des oiseaux ont été retrouvés morts, suspendus par une patte prise dans les mailles) … Ne pas mettre la nourriture directement au sol mais dans un plateau ou une soucoupe. Il vaut mieux mettre une mangeoire dans un espace dégagé afin de ne pas faciliter la tâche des prédateurs. Il y aura forcément des restes au sol sous une mangeoire suspendue. Les oiseaux les moins habiles viendront s’y approvisionner, cet espace doit donc être dégagé également. Pour les mangeoires plateaux, si elles ne sont pas couvertes, ne pas mettre trop de nourriture qui pourrait prendre la pluie et se décomposer au risque de devenir néfaste. Pensez à positionner une ou plusieurs mangeoires visibles de vos fenêtres de façon à faciliter vos observations.
Du fait des rassemblements qu’elles provoquent, les mangeoires accroissent les risques d’épidémie chez les oiseaux : «au-dessus de 7°C, les salmonelles se développent et risquent de se transmettre entre oiseaux qui fréquentent la même mangeoire » (3). Il faut donc les nettoyer régulièrement. Ne pas hésiter à répartir plusieurs types de mangeoires sur un terrain afin de limiter les concentrations, cela augmentera le nombre d’espèces fréquentant la zone.
- Les graines de tournesol noir, (plus riche en lipides que le strié),
- Les cacahuètes (non grillées et non salées)
- Le maïs concassé
- Les boules et pains de graisses (sans huile de palme) avec des graines, des fruits ou et des insectes.
- De la graisse végétale simple (sans huile de palme)
- Petites graines de millet ou d’avoine
- Pommes, poires (elles peuvent être laissées au sol, les merles s’en régaleront), raisin.
- Amandes, noix, noisettes concassées (non grillées et non salées)
- Graines de melon, de courges nettoyées et séchées à l’air, récupérées au fur et à mesure des repas.
Vous pouvez composer vos mélanges :
- Dans les silos : maïs et cacahuètes concassés avec du tournesol
- Dans des petites boites de conserves : remplir de graines de tournesol ou / et maïs concassé, cacahuètes concassées … puis verser de la graisse végétale fondue et une fois refroidie, suspendre la boîte à l’envers après y avoir effectué une petite « balançoire ». Placer cette mangeoire à l’ombre.
Utiliser si possible des aliments bio. Par période de grand froid, certains passereaux mangent l’équivalent de leur propre poids, ce qui ferait proportionnellement une grande quantité de produits phyto ou autres absorbés !
En complément de la ou des mangeoires, l’abreuvoir a toute sa place. Mettre de l’eau propre et régulièrement renouvelée est également important et cette fois toute l’année. Plus que la mangeoire encore, le spectacle est alors assuré tous les jours. Il est par contre indispensable de nettoyer très régulièrement l’abreuvoir. Si l’abreuvoir est un récipient, 2 à 4 cm d’eau sont suffisants ; dans le cas d’une petite mare, une plage est indispensable sinon il y a un fort risque de noyades.
Comme pour les mangeoires, installer l’abreuvoir sur une zone dégagée de façon à ce que les oiseaux voient venir les éventuels prédateurs. Il est profitable aux oiseaux, aux petits mammifères et aux insectes.
Mieux que la mangeoire et l’abreuvoir, ou en complément, nous pouvons, quand nous en disposons gérer nos terrains petits ou grands de manière à maintenir et favoriser une biodiversité abondante :
En plantant des espèces locales avec des arbres et arbustes donnant de la nourriture et permettant des abris toute l’année.
Tout cela proportionnellement à la surface disponible favorisera la biodiversité et permettra tout au long de l’année de belles observations.
Il est aussi possible de rejoindre La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et de créer son « refuge LPO » pour un balcon ou un jardin que l’on soit locataire ou propriétaire.
Devenir « refuge LPO » permet d’améliorer ses connaissances, de partager ses expériences…
Refuges particuliers – Refuges particuliers – LPO
Documentation utilisée :
- Site de la LPO Nourrir les oiseaux de son jardin en hiver – Actualités – LPO
- Site oiseaux.net Protection (oiseaux.net)
- (1) revue La Hulotte n°110 ,2020
- (2) et (3) Ouest France magazine Ile et Vilaine
Textes et photos Edith et Gabriel.
Bilan ornithologique sur la commune de Coudray
D’une superficie de 11 km², Coudray fait partie d’une des plus petites communes du département de la Mayenne. Sa situation géographique et son contexte géologique en font une commune riche en habitats. On y trouve un réseau hydrographique diversifié (rivière, ruisseaux, étangs, mares, zones
humides…), un maillage bocager développé (haies bocagères, ripisylves*,vergers, bosquets, bois…), de nombreuses activités agricoles (cultures, prairies, élevage…) ainsi que des restes de bâti ancien (vieilles cheminées, granges, murs en pierres ).
Cet ensemble permet à de nombreuses
espèces faunistiques et floristiques de s’y nourrir, s’y développer, s’y reproduire.
L’objet de cet article va s’orienter seulement sur la partie faunistique et plus précisément sur l’avifaune de la commune. Pour lire la totalité du document, ouvrez le lien LEFCO.
Article LEFCO_Bilan ornithologique de COUDRAY_ dernière version
MANCEAU Lionel
Les mésanges sont étonnantes et bosseuses !
Habitant à vol d’oiseau (de mésange !) de l’autre côté de la Mayenne, Jérôme, adhérent de notre association, a observé dès le début du confinement, des mésanges bleues qui s’affairaient autour d’un poteau EDF, proche de la maison. « J’étais intrigué, ne voyant pas l’emplacement d’un nid possible dans cette haute construction de fer et béton ». Enfin, Jérôme, tenace observateur et fin limier, a eu la clé de l’énigme sur leurs innombrables allers-retours autour du poteau électrique. « J’ai vu un oiseau sortir d’un tube carré métallique (voir photo !) qui fait donc office de nid !, je ne sais pas si ce lieu de nidification insolite est courant chez la mésange ». Les mésanges apprécient les nichoirs fait maison mais, astucieuses, elles n’hésitent pas à améliorer le confort à l’intérieur des boîtes aux lettres et d’autres endroits improbables tel ce tube aérien sur un poteau électrique. Elles font preuve d’une efficacité redoutable !
Sur le ton de l’humour, le lieu serait idéal pour y installer une webcam ! « En effet, rien de plus simple : l’électricité est déjà sur place ! Le transfo EDF est à côté, et trouver 12 V va être facile mais je ne suis pas volontaire pour le câblage ! ». Ce tube, où les mésanges ont établi leur nid, est ouvert aux deux extrémités. Un autre couple à proximité offre aussi un joli spectacle, cette fois dans une cavité d’une émousse, site plus sécurisant et naturel. « Oui, elles sont étonnantes ces mésanges et même attachantes par leur beauté ! J’ai remarqué aussi que parfois elles pouvaient s’attendre pour repartir. Je n’ai pas observé pour l’instant qu’elles repartaient avec les excréments ». Le rythme de nourrissage est impressionnant, le couple de Charbonnières (d’où l’expression aller au charbon !) n’arrête pas et même sous la pluie. « Quelle énergie pour nourrir la progéniture !«
Et bien effectivement, ce cas de nidification est assez commun chez de nombreuses espèces d’oiseaux, bien souvent les mésanges, mais aussi les étourneaux, rapaces nocturnes sans oublier les rapaces diurnes et cigognes qui construisent bien souvent leur nid sur les armatures en fer des pylônes de ligne haute tension dans ce cas cela est moins grave pour eux… « Mais pour ceux qui nichent dans les tubes en fer c’est un risque et notamment dans les tubes verticaux c’est d’ailleurs pourquoi c’est une obligation d’y mettre des petit capuchons car une mortalité importante avait été signalée par les associations de protections de la nature« précise Lionel.
Actuellement, à Coudray,plusieurs nichoirs abritent des nichées prometteuses de mésanges bleues et charbonnières. Les deux de l’hôtel à moineau (murs de la bibliothèque)sont aussi occupés, sans oublier les nombreux couples sous la toiture de la bibliothèque ainsi que 2 ou 3 couples d’étourneaux sansonnets. Pour la 2ème année, un couple d’effraie qui adore ce haut lieu de culture. niche dans la cheminée où les martinets étaient l’an passé.
Jérôme, Lionel et Jean Paul
La mésange évacue les couches-culottes
Le nettoyage du nid (voir photo ) est un comportement répandu mais peu étudié chez les oiseaux. Les parents retirent les coquilles brisées, les œufs non éclos, les oisillons morts, les objets étrangers et les sacs fécaux. Ces derniers sont des poches de mucus blanchâtres qui contiennent les déjections des oisillons . Les parents les récupèrent, les transportent sur plusieurs mètres puis les jettent, ou même parfois les mangent. On ne connaît pas encore avec certitude les objectifs de ce comportement : il pourrait permettre de maintenir l’hygiène du nid pour éviter les risques de maladies et de parasitage et/ou éviter d’attirer l’attention des prédateurs (odeurs, traces). Après une présentation des sacs fécaux (définition, production et élimination), nous recensons leurs fonctions possibles.
A bientôt. Jean Paul (30/04/2020)
Récemment, j’ai repéré les allers-venues d’un couple de mésanges charbonnières vers notre nichoir qui n’avait plus de locataires depuis plusieurs années.
La Mésange charbonnière s’installe volontiers dans les nichoirs mis à sa disposition dans les arbres ou dans les haies du jardin surtout lorsque celui-ci est peu fréquenté. (L’association du mot charbonnière est donné à l’animal dont le poil ou le plumage présente des parties noires telle cette mésange. « exemple: Le chant discordant d’une mésange-charbonnière dont surgit bientôt le front noir, la gorge bleue, blanche et or (Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 126).
La saison de reproduction débute par la parade nuptiale du mâle dont on entend le chant très distinctement et très tôt. Pour trouver une femelle, il hérisse ses plumes pour avoir une crête sur la tête et bombe le torse pour montrer sa bande pectorale noire. Une fois les formalités nuptiales accomplies, le jeune couple de mésanges charbonnières va alors débuter un ballet incessant entre le nichoir et l’espace environnant. Parfois, elles s’absentent un certain temps ou alors, elles choisissent la mousse trouvée à proximité. Puis viennent l’accouplement et la ponte.
Le noisetier s’est étoffé et protège mieux le nichoir. les mésanges après avoir inspecté les alentours rentrent directement dans le nichoir. C’est un beau spectacle ! Aujourd’hui, 9 mai 2020, étant visiblement prêts à sortir du nichoir, les oisillons se sont envolés…J’ai encore entendu les « parents » ce matin, mais je ne me suis pas levé pour les regarder s’envoler !!! Maintenant, le jardin est très silencieux….les mésanges et les piaillements des oisillons affamés me manquent. J’entendais souvent l’un ou l’autre mésange annoncer son arrivée. Durant ce temps de confinement, ces mésanges nous ont offert un réel spectacle en direct de la nature. Reviendront-elles pour une deuxième couvée ? Jean Paul
SORTIES NOCTURNES-Février et Mars 2020
Pour ces sorties et écoutes de rapaces nocturnes, nous respectons le même protocole que celui mis en place pour l’inventaire de ces mêmes oiseaux de 2015 à 2018. Afin de ne pas déranger les oiseaux, nous rappelons que « la repasse », enregistrement des chants, ne doit pas être utilisée juste par curiosité. Une soirée à cette période pendant un temps court ne perturbe que très peu les chouettes et hiboux et nous sert à sensibiliser sur leur présence. Renouveler l’opération nuirait à leur tranquillité et les perturberait dans leur activité de chasse entre autres.
Mercredi 12 février, sortie nocturne aux Sourdières à Ménil
Présents : Jérôme, Nadine, Marie, Jean-Paul, Edith et Gabriel.
Date |
Sortie |
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Adultes |
Enfants |
Enfants |
12 février 2020 |
Rapaces nocturnes |
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Météo : vent faible, nuages clairsemés, pas de pluie, température 6 à 8°, éclairage nocturne par Château-Gontier à 2km.
Départ 20h00 de la bibliothèque de Coudray.
Au début de la sortie, au niveau du pas de la porte de la maison de Jérôme on entend le Hibou-moyen duc. Jérôme nous conduit à son jardin, environ 100m devant sa maison bien dégagé des habitations. Début de la repasse AM1 vers 20h45. Durée de l’écoute 30 min environ (suffisamment distant de la rivière pour que son bruit ne nous gêne pas) :
- 2 Chevêches d’Athéna répondent par des cris très espacés à partir de la phase 2 jusqu’en phase 5
- 3 Hulottes au loin probablement sans rapport avec la repasse. Chants (2 mâles) et cris (1 femelle) à l’ouest vers la route d’Angers, chant (1 mâle) au sud-est vers Coudray nettement au-delà de la Mayenne.
- 1 Effraie des clochers à deux reprises seulement en phase 1 et 4, peut-être aperçue en vol en phase 2.
- Au moins un chevreuil à l’ouest à une centaine de mètres peut-être.
Jérôme nous propose ensuite une balade vers la Bavouze, rien à signaler, quelques sons non identifiés. Observation avec Marie au travers d’une trouée dans les nuages de la grande ourse avec le pointeur, de la petite ourse avec l’étoile polaire et du dragon. Retour chez Jérôme vers 22h00.
Partage au coin du feu d’une boisson et d’un pain d’épice fabriqué à L’Huisserie.
Merci à Jérôme pour son accueil.
Mercredi 26 février 2020, sortie nocturne à Fontenelle à Coudray
Présents : Agnès et Rémy, Lionel, Michel, Edith et Gabriel.
Date |
Sortie |
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Adultes |
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26 février 2020 |
Rapaces nocturnes |
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Météo : pas de vent, pas de pluie. Ciel étoilé, Température 4 à 5°
Départ 20h00 de la bibliothèque de Coudray. Une Effraie des clochers traverse en vol la route de Daon un peu avant le chemin.
Ecoute de la repasse non loin de la maison. Réponse de 2 Chevêches d’Athéna (cris) et d’une Hulotte mâle (chant), qui est venue au-dessus de nous. Contact auditif avec une Hulotte femelle (cris) non loin. Après 35 à 45 min d’écoute observation des mares de Fontenelle grâce à Lionel : un triton crêté, des larves de salamandre (point blanc au niveau des pattes), de grenouilles vertes, de notonectes (insecte d’eau), de gammares (crustacé).
Merci à Agnès et Rémi pour leur accueil, la dégustation du gâteau près du poêle était très agréable.
SAMEDI 14 DECEMBRE 2019 – SORTIE ORNITHO
Météo : légère pluie au début puis temps dégagé le reste de la matinée. Persistance du vent. Amélie,fille d’adhérents ,nous apporte un nid de Pie bavarde très bien conservé, tombé d’un arbre de chez son papi. Le nid est un assemblage de terre rouge et de brindilles avec de l’herbe à l’intérieur. Après une visite rapide du refuge de la bibliothèque où nous avons vu des Pinsons des arbres, Mésanges bleues, Mésanges charbonnières et Chardonnerets élégants à la mangeoire du tilleul, départ de la Bibliothèque à 9 heures 45 pour prendre la direction du moulin du Gué au niveau du barrage avant le bac. 16 participants.
Observations pendant la sortie :
- Oiseaux :
- Espèces vues
1 grande Aigrette
40 Vanneaux huppés en vol
> 5 Alouettes des champs en vol au niveau de Grande Valette
- 2 Tariers pâtres : 1 femelle (à l’aller posée) 1 mâle (au retour en vol)
- 6 Bergeronnettes grises (ferme La Lubinière)
- Pinsons des arbres non comptés (ferme La Lubinière)
- Moineaux domestiques non comptés mâles et femelles (ferme La Lubinière)
- 5 Corneilles noires (dont 3 chemin du bac de Ménil)
- Mésanges bleues (chemin au bord de la Mayenne, contact auditif)
- Mésanges charbonnières (chemin au bord de la Mayenne, contact auditif)
- 1 Geai des chênes (au retour entre la Lubinière et Grande Valette en vol)
- Quelques oiseaux non identifiés (Lionel, Alexis, à l’aide !)
- Espèces mentionnées
Chevêche d’Athéna (chouette), quartiers de résidence des plusieurs individus de cette espèce de ce côté-ci du village.
Mammifères
- 1Chevrette à Grande Valette
Au retour : Pause au retour chez Edith et Gabriel pour observation des mangeoires et de l’abreuvoir entre autres. Café, thé, gâteaux.
- Espèces vues à la mangeoire, l’abreuvoir ou sur le terrain de Lujusco chez Gabriel et Edith (Les photos ne sont pas du jour)
- Verdiers d’Europe (à la mangeoire)
- Mésanges bleues
- Mésanges charbonnières (également au nichoir, façonne l’entrée)
- Rouge-gorge familier
- Moineaux domestiques
- Chardonnerets élégants
Importance de nettoyer régulièrement mangeoires et abreuvoirs afin d’éviter les contaminations. Approvisionnement régulier des mangeoires pendant les périodes de froid.
Echanges et discussion :
Discussion sur les refuges LPO particuliers :
Respect de la charte sur les conditions de création d’un refuge LPO
- Le coût : 35,00€ lors de la création pour le colis d’accueil puis 10,00€ par an.
- Intérêts : reconnaissance de la préservation de zones par des particuliers
Pour la création d’un refuge LPO voir avec Gabriel ou sur internet refuges. LPO.fr (refuge LPO particulier), des plaquettes sont également disponibles à la bibliothèque.
Entretien d’un terrain pour améliorer la biodiversité :
Fauchage tardif : le long des haies, sur des petites zones réparties sur une pelouse tondue.
- Tas de bois et tas de pierres proches du potager (refuge pour certains auxiliaires du jardinier)
- Ramener les feuilles le long des haies
- Application pour iphone ou tablette, site internet :
- net : biologie de l’espèce, répartition géographique, chants et cris.
- birdnet : l’application donne l’identification de l’espèce à partir du chant
- quiz sur les oiseaux : audiothèque de chants, jeux avec plusieurs niveaux de difficultés… Une version gratuite avec 30 espèces, une version payante avec 150 espèces (< à10,00€).
Le Crédit Agricole est un chouette partenaire
En présence de Mr Dominique Dutertre, directeur du Crédit Agricole du faubourg de Château-Gontier, Joël Gadbin, maire de Coudray, les adhérents de l’association, Mrs Gabriel Marais et Loïc Landais, co-présidents, ont rappelé les objectifs de l’association créée en 2018. « L’Effraie coudréenne est née de la volonté de ses adhérents de partager des moments d’observation de la nature et de rechercher des solutions simples pour favoriser la biodiversité dans son environnement. ». En avril 2018, dans le cadre du concours « j’aime mon Asso » organisé par le Crédit Agricole, une aide locale de 400,00€ avait été accordée et M Dominique Dutertre avait souhaité soumettre le même projet au niveau départemental. Le projet « refuge LPO » a été primé dans la catégorie nature et l’association a reçu un prix de 1000,00€. « Je félicite le travail de l’association. Passionnés, vous avez toujours associés les enfants et les adultes dans vos démarches environnementales. Grâce à vous, ces enfants, riches de vos enseignements, prendront le relais » a déclaré le maire Joël Gadbin. Grâce à cette aide, plusieurs projets vont être réalisés : grâce à l’achat de matériel informatique et d’une caméra dont le public a apprécié la démonstration de C.Debarges, adhérent à l’Effraie coudréenne, des images en direct des différents nichoirs dont celui de la chouette Effraie dans le clocher de l’église vont pouvoir être réalisées. « Je souhaite un bel envol pour votre chouette association » confiait D. Dutertre non sans humour en conclusion de son propos. Outre la poursuite de l’aménagement du jardin, l’association réalisera des panneaux explicatifs sur les méthodes de jardinage, sur les espèces animales fréquentant les lieux.
La maquette a reçu un prix « Coup de Cœur » au concours Biodiville.
Dans le cadre du concours National « La biodiversité près de chez nous », Mme Catherine Martin avait rédigé un document expliquant la démarche des enfants (6 à 9 ans) dans le cadre des Temps d’Accueil Périscolaire sur la thématique « La Biodiversité dans notre Village« . En partenariat avec l’Association « l’Effraie Coudréenne » qui a créé un refuge LPO et à Papillons (voir H.Anjou 29 mars), les enfants interviennent régulièrement dans ce jardin qu’ils ont idéalement reconstitué sur une maquette. (Le poulailler, refuge à hérisson, tas de pierre et de bois, terrarium, refuges à insectes et paillage du jardin). « Depuis leurs premières interventions dans le jardin-refuge, ils ont pu déjà observer la présence d’un hérisson et le va et vient incessant des oiseaux autour des mangeoires » constate Gabriel Marais, naturaliste local.
Grâce aux photos réalisées, ils prennent conscience de la vie animale qui gravite autour d’eux, des changements dus aux rythmes de la nature avec la création d’un livre retraçant toutes leurs interventions avec Chloé, Nathalie et Faïda, les animatrices. « Depuis vos interventions sur cet espace, vous avez appris beaucoup sur la nature. Vous en êtes devenus les ambassadeurs auprès votre entourage et de ceux que vous rencontrerez ». explique Joël Gadbin, maire. La maquette réalisée par les enfants, exposée dans le hall de la garderie, a reçu un prix « coup de Cœur » du jury. « Comment ne pas être ravi de votre travail ? Vous avez un rôle important dans la vie de cet espace mis à notre disposition par la mairie. Quel changement depuis vos premières interventions ! » constate Gabriel Marais, naturaliste. Effectivement, en découvrant le jardin LPO, on peut aujourd’hui y lire comme dans un livre ouvert sur la Biodiversité.
Lundi soir, la remise officielle d’un joli livre reçu en récompense de leur action a eu lieu en présence du maire et des intervenants.
La mare abrite une vie sauvage aquatique très particulière !
L’an passé, une première soirée « amphibien » avait été organisée par M.N.E et l’association naissante l’Effraie Coudréenne (voir H.Anjou 6/04/2018). Le samedi 13 avril, après une petite présentation théorique, 9 adhérents de l’association, ont suivi Lionel Manceau, naturaliste, autour de la mare d’une exploitation agricole de Coudray. « Nous avons observé des tritons crêtés, dont les mâles seulement portent une crête sur le dos et des grenouilles vertes » précise Lionel. Le vaste groupe des amphibiens, compte plus de 40 espèces en France parmi lesquelles 21 sont présentes dans les Pays de la Loire. Les plus communes, le crapaud commun, les grenouilles vertes, le triton palmé utilisent une large gamme de milieux. « Le crapaud n’est pas le mâle de la grenouille mais une autre espèce d’amphibien» explique Antoine (9 ans). A l’occasion de la journée de la Terre qui a eu lieu le 22 avril dernier, un coup de projecteur a été porté sur ces zones humides vitales et pourtant aujourd’hui menacées car elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Cette soirée « amphibien » s’inscrit naturellement dans cette démarche pour sensibiliser le public sur la richesse de la faune qui vit dans ces zones humides.
Au cours de la soirée, même les yeux baissés vers la mare, les participants ont entendu la rainette verte, mais également le rossignol philomène, un coucou, l’oedicnème criard et des effraies des clochers.
L’orchidée au cœur de la sortie du Printemps
Dimanche matin, plusieurs adhérents de l’Effraie Coudréenne ont découvert les orchidées sauvages avec Lionel Manceau, naturaliste local. « 1249 pieds d’orchis mâle ont été comptabilisés sur les bermes des principaux axes routiers de Coudray ». Depuis trois ans, le naturaliste réalise l’inventaire des orchis mâles sur le territoire communal. « Orchis » provient du grec « orkidion » qui signifie « testicule » par la forme des bulbes qui entrent dans la fabrication de nombreux philtres d’amour. De nombreux mythes et légendes sont associés aux orchidées qui étaient utilisées pour leurs propriétés supposées aphrodisiaques.
« L’orchis mâle est à la fois l’orchidée la plus commune et celle qui fleurit le plus tôt en Mayenne ». Ses fleurs, très communes sur le bord des routes et des chemins, varient du violet au rose pâle, plus rarement blancs et ses feuilles sont généralement tachetées de points noirs. « Dans nos régions, on l’appelait Pentecôte en raison de son époque de floraison ». Mayenne-Nature-Environnement a édité un petit fascicule sur « Les Orchidées de la Mayenne » en mars 2017. Ce petit livre de poche permet de connaitre les 28 espèces d’orchidées sauvages répertoriés dans le département, par leur taille et leur couleur.
Au cours de la sortie, Lionel a nommé aussi toutes les fleurs et plantes qui abondent dans les fossés dont les primevères, les stellaires et saxifrages, les violettes, les lierres terrestres et les curieuses fumeterres officinales. « Sur une toute petite distance il existe une variété incroyable de fleurs et de plantes qui réapparaissent au même endroit à chaque printemps » Les petits et grands ont appris parmi d’autres observations que le plantain lancéolé dont la feuille rappelle celle d’une lance, a des propriétés calmantes en cas de piqûres d’orties. « Cette sortie nature fut un moment de découverte et de partage enrichissant pour moi » confiait Marie-Antoinette, approuvée par Céline qui a ajouté « Ce fut une balade très agréable avec un conférencier captivant ».
Avant de conclure cette matinée printanière, Lionel et les participants ont visité le jardin LPO en expliquant les objectifs des différents aménagements depuis sa création.
Les enfants aménagent le jardin pour accueillir les insectes et papillons
Depuis sa création , Lionel Manceau, naturaliste, intervient régulièrement dans le jardin le weekend et il a proposé à l’équipe d’encadrement et aux enfants de s’associer à un concours national sur le projet « Biodiversité près de chez nous« . Ce projet, soutenu par l’équipe, est depuis la rentrée scolaire porté par des enfants de 6 à 9 ans dans le cadre des Temps d’Accueil Périscolaire de la commune. Au fil du temps , le jardin s’est beaucoup trans formé et certains oiseaux ont même apprivoisé les lieux: Les mésanges ont trouvé des nichoirs à leurs goûts et les pigeons ont retrouvé leur nid dans le tilleul.
La thématique retenue pour l’année scolaire 2018-2019 est « La Biodiversité dans notre Village ». En partenariat avec l’Association « Effraie Coudréenne », les enfants ont été associé à la création d’un jardin-refuge LPO et à Papillons. .
Depuis la rentrée, en compagnie de Gabriel Marais, naturaliste, de Chloé et de Nathalie, les deux animatrices, les enfants ont assimilé facilement les objectifs et les enjeux d’ un jardin LPO et participent aux aménagements des différents espaces qu’ils ont reproduit sur une maquette (voir photo): refuge à hérisson, tas de bois, tas de pierres, terrarium, refuges à insectes, paillage du jardin, hôtel à insectes et mangeoires à oiseaux, avec l’approvisionnement durant l’hiver, Enfin, création d’une bande fleurie pour les papillons. Ils sont très attentifs aux évolutions de la nature et à la biodiversité animale : un hérisson a pris ses quartiers dans un refuge qu’ils avaient créée sous les conseils de Gabriel Marais. Régulièrement, les enfants remarquent la diversité des insectes dans l’hôtel à insectes.
Ils notent également les transformations de la nature avec des prise de photos en particulier du tilleul tout au long de l’année. Un livre retracera toutes leurs interventions. Ce projet est très intéressant pour les enfants et les animatrices qui prennent conscience de cette vie animale méconnue et insoupçonnée qui gravite dans notre environnement.
Le dossier du projet a été rédigé par Mme Catherine Lenain . La réponse à ce concours sera dévoilée courant avril , après la sélection des meilleurs chef-d’œuvre réalisés par les enfants de toute la France.
En 2019, la Nuit de la Chouette, c’est un mois de fête !
Durant tout le mois, nous célèbrerons ensemble la 13e édition de la Nuit de la Chouette. En partenariat avec la bibliothèque municipale l’association « L’Effraie Coudréenne » a proposé une 2ème nuit de la Chouette à Coudray (voir H.A 8 avril 2016)
L’Effraie Coudréenne, associée à cet évènement, a proposé » La nuit de la Chouette »le samedi 2 Mars 2019 à 20h00,dans la salle du Mille-Club. Cet événement grand public a pour but de faire découvrir les rapaces nocturnes et montrer pourquoi ils sont menacés et comment les sauvegarder. « Dans les bassins d’eau de pluie, il faut laisser en permanence un bâton qui servira de perchoirs pour les oiseaux et rapaces nocturnes pour éviter les noyades ». Dans la salle du Mille-Club, les membres du bureau, Gabriel Marais,Loïc Landais, Lionel Manceau, Alexis landais et Jean Paul Bonsergent ont accueilli les nombreux participants (52) venus de Laval, Segré, Miré, Ch.Gontier, St Laurent des Mortiers, St Michel de Feins. Chacun d’entre eux ont donné les informations très attendues sur les rapaces nocturnes vivants sur le territoire communal en utilisant un diaporama ; l’exposition »Plumes de nuit »empruntée à M.N.E et enfin une présentation des plumes et de plusieurs pelotes de réjection, récoltées près des perchoirs des oiseaux. « L’Effraie avale la souris tout entière dont les sucs digestifs va dissoudre l’animal sauf les poils et les os. Puis, la chouette va la rejeter par le bec après l’ingestion des proies. L’analyse de son contenu permet aussi de mieux connaitre le régime alimentaire de l’oiseau ».
Durant ce temps d’échanges, les naturalistes locaux ont répondu aux nombreuses questions sur les comportements des oiseaux de la nuit. Les conditions météorologiques n’étant pas très favorables, les organisateurs ont préféré rester sur la commune pour tenter de capter les chants des chouettes hulottes, chouettes effraie ou chevêches. « Les mâles chantent et les femelles crient ». Le vent et la bruine n’ont pas démotivés les grands et les petits qui, en silence, se sont déplacés sur plusieurs sites proches de l’école. Après avoir entendu les enregistrements (nommé repasse) de chants de quatre rapaces, chacun a tendu l’oreille. Des vols d’effraies ont été aperçus entre les arbres mais des réponses des mâles et femelles des chevêches ont pu être entendues. Visiblement ravi de cette promenade nocturne, l’ensemble des participants a remercié les naturalistes locaux, qui savent si bien transmettre leur passion sur ces oiseaux de nuit.
Une sortie-nature qui a comblé les participants.
Le samedi 16 juin 2018, plusieurs adhérents ont suivi Gabriel et Lionel sur différents sites du territoire communal. Auparavant, Lionel avait procédé à des repérages et situer plusieurs espèces d’oiseaux. Le nombre important d’oiseaux vu lors de l’après-midi a dépassé les espoirs les plus fous….Preuve s’il en est besoin, que notre territoire abrite des espèces ignorées du plus grand nombre des habitants de la commune. Muni de jumelles et d’un appareil photos, chacun a pu observé ces oiseaux grâce aux conseils et précisions ornithologistes de nos guides. Nous avons vu la pie-grièche écorcheur, le bruant zizi, jaune et proyer….l’oedicnème criard….l’hypolaïs polyglotte et un couple de huppes fasciées. Une sortie que chacun souhaite renouvelée dans l’avenir.
Le Bruant Proyer, aussi appelé Proyer d’Europe figure parmi les 127 oiseaux répertoriés sur le territoire de Coudray. Sa couleur est assez terne, plus sombre au dessus, plus clair en dessous, gris-brun avec de nombreuses stries longitudinales brun-foncé rappelant une alouette. La femelle a le même coloris que le mâle, ce qui est une exception chez les bruants. Cet oiseau n’a pas de caractères distinctifs particuliers, mais l’absence de blanc aux rectrices externes le distingue des autres bruants. La construction du bec est assez remarquable: fort, conique, avec le bord de la mandibule supérieure recourbé en dedans. A la mandibule supérieure, une dent s’emboite dans une encoche de la mandibule inférieure.
Le Chardonneret élégant
C’est vrai qu’il beau, ce Chardonneret élégant est à peu près de la taille du moineau, multicolore, avec un masque rouge entouré de blanc et de noir. Son croupion est blanc, queue noire, ailes noires à motifs jaunes et blancs. Son bec est très pointu. Le chardonneret vit dans les campagnes cultivées ouvertes, dans les jardins, les parcs et les vergers. Il affectionne les semences de chardon qu’il picore habilement en grimpant sur la plante. D’après les statistiques récentes,iI figure parmi les espèces menacées dans les Pays de Loire.
Ce merle blanc, assez rare, est atteint d’une maladie nommée leucite nullement mortelle mais sa couleur rend l’oiseau vulnérable aux yeux des prédateurs. Photo. M. A Viratelle. St Laurent des Mortiers.
La linotte mélodieuse ne mérite en aucune façon de servir d’emblème pour stigmatiser les étourdis, son nom est tout à fait justifié. Son chant est un gazouillis musical et varié se composant de trilles de notes flûtées de sons délicats. Cet oiseau a une âme de musicien. l
Le Thécla du Bouleau. C’est l’espèce de thècle la plus grande. Rarement visible, le dessus est marron avec une grande tache orange incurvée sur les ailes antérieures de la femelle. Chez les deux sexes, une longue queue postérieure orange marginée de noir et de blanc donne à cette espèce une silhouette gracieuse et incomparable. C’est une espèce fréquentant les habitats semi-ouverts, bocage préservé, lisières et friches parfois les jardins.Considérée comme peu commune, il est fort probable que ce statut évolue favorablement dans les années à venir…
Sources des notes:Papillons de la Mayenne (M.N.E)
La grenouille verte. La star de nos étangs et nos mares est très présente sur notre territoire. La Bédennerie, photo Lionel Manceau.
Le terme orvet fait référence en français à plusieurs espèces de lézards − non venimeuses − de la famille des Anguidae dont les pattes sont atrophiées. Les orvets sont des lézards qui, en raison de leur mode de vie fouisseur, sont devenus apodes (ils ont perdu leurs pattes). Ils atteignent de 30 à 130 centimètres de long selon les espèces et chassent au sol et parfois sous le sol de petits animaux de taille adaptée (principalement des invertébrés comme des arthropodes, gastéropodes, larves…) pour se nourrir. Ils aiment les endroits chauds.
L’Effraie Coudréenne a pris son envol
A l’occasion de deux animations, en partenariat avec Mayenne-Nature-Environnement, la Nuit de la Chouette (2016) et les Oiseaux de nos Jardins (2017), des habitants avaient montré un vif intérêt à l’observation de la nature et de la biodiversité. Suite à ce constat, M Gabriel Marais et Lionel Manceau, tous les deux passionnés d’ornithologie et Jean-Paul Bonsergent, responsable de la bibliothèque, ont muri le projet de créer une association naturaliste, rare en Mayenne. Le vendredi 2 février, après avoir échangé sur les statuts, le budget, la cotisation le nom et le logo , les dix membres de l’association ont validé à l’unanimité les statuts de l’Effraie Coudréenne. L’adresse mail : effraiecoudreenne@gmail.com
Pour être membre:
adhésion famille/couple ……………….20 euros
adhésion adulte individuelle………….15 euros
adhésion étudiant ou sans emploi…10 euros
Adhésion enfant (-18 ans)………………5 euros